L'avenir ne se passe jamais comme on le prévoit ; donc pas de peurs à avoir du futur qui nous attends. Cependant le bonheur n’est pas dans l’avenir, il est là aujourd’hui ; il n’est pas dans un projet lointain ou au bout d’un chemin,il n’est pas une récompense. Il est dans chaque action du présent, il est dans le chemin, il est dans chaque action.
Cependant, il est bon de savoir quelles sont les actions dans lesquelles nous ressentons le plus du bonheur. Là aussi, une liste s’impose de toutes les actions qui vous ont procuré du bonheur depuis la petite enfance à aujourd’hui ; vous découvrirez alors pourquoi vous êtes fait, pour quel travail, pour quel association, pour quel engagement. Et vous pourrez associer travail et plaisir.
L’avenir c’est voir aujourd’hui ce qu’il faut mettre en place pour accéder à une vie qui est l’aboutissement d’un parcours, qui est la recherche d’un rêve avoué ou non avoué, conscient ou bien caché. Il faut découvrir ce rêve, ces rêves car il peut y en avoir plusieurs. Ce rêve ne sera pas matériel évidemment, il sera plutôt dans la réalisation de soi, dans la satisfaction d’exister, de créer, d’aider les autres, etc… chacun a son chemin, son rêve, sa destinée, encore faut-il la trouver en décortiquant sa vie passée et présente. De la même façon qu’un cv et qu’un bilan de compétences bien fait nous renseigne sur les possibilités de notre avenir professionnel, un bilan historique de nous même nous montrera le chemin et vous découvrirez finalement ce que vous avez toujours voulu faire, toujours voulu être. Si vous ne l’êtes pas aujourd’hui encore c’est à cause de freins la plupart du temps liés à l’éducation. Aujourd’hui, vous n’avez plus peur, vous connaissez ces freins et vous pouvez les dépasser. Allez à la rencontre de votre rêve.
Que vois-tu, toi qui me soignes ?
Qui vois-tu, quand tu me regardes ?
Que penses-tu, quand tu me quittes ?
Et que dis-tu quand tu parles de moi ?
Tu vois plus souvent une vieille femme grincheuse,
un peu folle,
Le regard perdu, qui n’est plus tout à fait là,
qui bave quand elle mange et ne répond jamais
là où tu l’attends, qui, quand tu dis d’une voix forte
« essayez encore un peu »
ne semble prêter aucune attention à ce que tu fais,
et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas,
qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
le bain et les repas pour occuper la longue journée grise
c’est cela que tu penses
c’est çà que tu vois !
Alors ouvre les yeux, ce n’est pas moi.
Je vais te dire enfin qui je suis,
Assise là si tranquille, si gênante.
Me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu le veux.
Capricieuse et impersonnelle,
Trop souvent agaçante à ta vitalité.
Je vais te dire qui je suis.
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère ;
Des frères et des sœurs qui s’aimaient entre eux,
Une jeune fille de 16ans, des ailes aux pieds
Rêvant que bientôt elle rencontrera un fiancé ;
Mariée déjà à 20
Mon cœur bondit de joie
Au souvenir des vœux que j’ai fait ce jour-là
J’ai 25 ans maintenant et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite
Nous sommes liés l’un à l’autre par des liens qui dureront
40 ans bientôt il ne sera plus là
Mais mon homme veille à mes côtés
50ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés
Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien aimé
Puis voici les jours noirs,
Mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs
Et je pense aux années et à l’amour que j’ai connus
Je suis vieille maintenant
La nature est cruelle
Qui s’amuse à faire passer la vieillesse pour folie
Mon corps s’en va, la grâce et la force m’abandonnent
Et avec le grand âge il y a maintenant une pierre là où jadis j’eus un cœur
Mais dans cette vieille carcasse la jeune fille demeure
Dont le vieux cœur se gonfle sans relâche
Je me souviens des joies
Je me souviens des peines
Et à nouveau je sens ma vie et j’aime
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées
Et j’accepte cette réalité implacable
Que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde
Non pas la vieille femme grincheuse…
Regarde mieux et tu me verras.
texte écrit par une vieille femme et adressé à son aide-soignante
la France va mal; la France est morose; on nous le rabâche!
on va finir par le croire?! en tout cas elle ne peut-être qu' à l'image de ses chefs: décevante à défaut d'être morose; elle manque de direction. Où va -t-on? Pas d'assistance dans la direction; pas d'insistance non plus.
Où va t-on?
je ne sais pas!
ah bon! Dommage!
j'aurais aimé que quelqu'un me dise "vers plus de bonheur pour les gens car ils pourront être plus autonomes"; par exemple; ou encore "vers plus de bonheur car les gens seront payés en fonction de leur créativité envers ceux qui en ont moins"